lundi 15 mai 2017

L'arc de « Casqueta ». Jérusalem le 9-08-2013 Corrigé le 15 août 2013


Jérusalem le 9-08-2013
Corrigé le 15 août 2013

L'arc de « Casqueta ».
Récit à un de ses petits-enfants.

Dans un de petits voyages de « Casqueta », il y avait les séjours au bord du lac salé.
Un paysage de désert, sans aucun arbre ni végétation, autour d'un espace où il y avait de l'eau en hiver peut-être.
Mais dans sa mémoire ce lac était à sec et il voyait le sel qui brillait au soleil.
J'arpentais ce rivage avec un arc que j'avais construit moi-même, rêvant de chasse mais surtout tirant des flèches imaginaires vers le ciel.
Mes flèches étaient mes désirs adressés au ciel pour les voir se réaliser.
Maintenant je ne sais pas si mes désirs se sont concrétisés ou ce sont conservés en moi.
Tout était jaune, la terre, le lac, l'air, la chaleur, mais mes yeux transformaient cette couleur de terre sienne en vert de forêt tropicale où je vivais une vie solitaire de Tarzan espérant l'arrivée de Jane.
En rentrant dans l'appartement, où nous habitions au quatrième étage, je restais sur le grand balcon, à attendre la petite Jane blonde qui habitait en face, avec qui, par nos regards, nous dialoguions silencieusement.





Transformé le 15 août 2013

L'arc de Casqueta
Récit à un de ses petits-enfants.

Au bord du lac salé, ma mère assise sur un pliant, tricotant.
Mon frère et ma sœur dans ce paysage sec.
Je me tenais debout avec mon arc,
Ne trouvant pas de tigres à chasser,
Je tirais mes flèches vers le ciel.
Ces flèches étaient des désirs.
Je ne sais pas s'ils se sont réalisés.
Tout était de couleur jaune mat,
La terre sienne,
Le lac sans eau salé,
L'air sans brise,
La chaleur pesante,
Mes yeux transformaient ces couleurs  en vert de forêt tropicale.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire