lundi 29 mai 2017

L'Etreinte Impossible p 7

Page 7

Ne reliant pas ce que je t’écris.
Ne relis pas ce que je t’écris
L’attente exaspère nos désirs,
Océan d’inter-prêt-à tions, 
Où les certitudes s’éclaircissent
Dans les ténèbres de l’absence.
Reliés par les mots de nos caresses,
Textes de nos corps s’explorant.
Pleurs de l’infini.

                 Paris, le 15 aout 1995-10h15


dimanche 28 mai 2017

l'Etreinte Impossible p6

Page 6


Livre toujours recommencé du désir,
Ecriture de nos approches.
Ai-je, seulement,
Exprimé ce que tes yeux exigent ?
A ton visage demande !

 Paris, le 15 aout 1995-10h15


mercredi 24 mai 2017

L'Etreinte Impossible p 5

Page 5




Retrait où tout commence,
Tendresse dans la détresse.
Premiers instants,
Simplicité aimante.
Des yeux purs dans les bois
Cherchent en pleurant
La tête habitable.


Paris, le 15 aout 1995-7h30

lundi 22 mai 2017

L'Etreinte Impossible p 4

Page 4



L’éclair
Le cri
Cimes de nos rencontres.
Son et silence
Lumière et ténèbres
La mort soudée à la vie
Envie de me taire
Pour t’aimer
Dans la fureur de l’éclair.


Paris, le 15 aout 1995-7h30 

collage donné Nancy Strasbourg


L'Etreinte Impossible p 3

Page 3


Comme un loup
Hurlant de mon silence.
Solitude blanche
Appels
Le sang se coagule
A ton nom
Obsession de toi
N’avons-nous pas,
De nos paroles,
Scellé les perles de promesse
Heures longues
Dressé
Yeux éblouis
Attente,
Vie
Ta voix
Te voir
<et le vent de ton souffle qui m’emporte.



Paris, le 14 aout 1995-2h00




mardi 16 mai 2017

L'Etreinte Impossible p 2

Page 2




Nous livrons,
              En ton âme,
Les caresses du Très-Haut.


  Paris, le 14 aout 1995-2h00

lundi 15 mai 2017

L'Etreinte Impossible p 1




Retrait où tout commence

Retrait où tout commence
Tendresse dans la détresse.
Premiers instants
Simplicité aimante.
Des yeux purs dans les bois
Cherchent en pleurant
La tète habitable.

Paris, le mardi 15 aout1995-7h30


L'arc de « Casqueta ». Jérusalem le 9-08-2013 Corrigé le 15 août 2013


Jérusalem le 9-08-2013
Corrigé le 15 août 2013

L'arc de « Casqueta ».
Récit à un de ses petits-enfants.

Dans un de petits voyages de « Casqueta », il y avait les séjours au bord du lac salé.
Un paysage de désert, sans aucun arbre ni végétation, autour d'un espace où il y avait de l'eau en hiver peut-être.
Mais dans sa mémoire ce lac était à sec et il voyait le sel qui brillait au soleil.
J'arpentais ce rivage avec un arc que j'avais construit moi-même, rêvant de chasse mais surtout tirant des flèches imaginaires vers le ciel.
Mes flèches étaient mes désirs adressés au ciel pour les voir se réaliser.
Maintenant je ne sais pas si mes désirs se sont concrétisés ou ce sont conservés en moi.
Tout était jaune, la terre, le lac, l'air, la chaleur, mais mes yeux transformaient cette couleur de terre sienne en vert de forêt tropicale où je vivais une vie solitaire de Tarzan espérant l'arrivée de Jane.
En rentrant dans l'appartement, où nous habitions au quatrième étage, je restais sur le grand balcon, à attendre la petite Jane blonde qui habitait en face, avec qui, par nos regards, nous dialoguions silencieusement.





Transformé le 15 août 2013

L'arc de Casqueta
Récit à un de ses petits-enfants.

Au bord du lac salé, ma mère assise sur un pliant, tricotant.
Mon frère et ma sœur dans ce paysage sec.
Je me tenais debout avec mon arc,
Ne trouvant pas de tigres à chasser,
Je tirais mes flèches vers le ciel.
Ces flèches étaient des désirs.
Je ne sais pas s'ils se sont réalisés.
Tout était de couleur jaune mat,
La terre sienne,
Le lac sans eau salé,
L'air sans brise,
La chaleur pesante,
Mes yeux transformaient ces couleurs  en vert de forêt tropicale.