Jérusalem le 9-08-2013
Corrigé le 15 août 2013
L'arc de « Casqueta ».
Récit à un de ses petits-enfants.
Dans un de petits voyages de « Casqueta », il y avait
les séjours au bord du lac salé.
Un paysage de désert, sans aucun arbre ni végétation, autour d'un
espace où il y avait de l'eau en hiver peut-être.
Mais dans sa mémoire ce lac était à sec et il voyait le sel qui
brillait au soleil.
J'arpentais ce rivage avec un arc que j'avais construit
moi-même, rêvant de chasse mais surtout tirant des flèches imaginaires vers le
ciel.
Mes flèches étaient mes désirs adressés au ciel pour les voir se
réaliser.
Maintenant je ne sais pas si mes désirs se sont concrétisés ou
ce sont conservés en moi.
Tout était jaune, la terre, le lac, l'air, la chaleur, mais mes
yeux transformaient cette couleur de terre sienne en vert de forêt tropicale où
je vivais une vie solitaire de Tarzan espérant l'arrivée de Jane.
En rentrant dans l'appartement, où nous habitions au quatrième
étage, je restais sur le grand balcon, à attendre la petite Jane blonde qui
habitait en face, avec qui, par nos regards, nous dialoguions silencieusement.
Transformé le 15 août 2013
L'arc de Casqueta
Récit à un de ses petits-enfants.
Au bord du lac salé, ma mère assise sur un pliant, tricotant.
Mon frère et ma sœur dans ce paysage sec.
Je me tenais debout avec mon arc,
Ne trouvant pas de tigres à chasser,
Je tirais mes flèches vers le ciel.
Ces flèches étaient des désirs.
Je ne sais pas s'ils se sont réalisés.
Tout était de couleur jaune mat,
La terre sienne,
Le lac sans eau salé,
L'air sans brise,
La chaleur pesante,
Mes yeux transformaient ces couleurs en vert de forêt tropicale.